• Les examens 

    (Écrit pas Patate; très approuvé par Carotte) 

     

    Résumé Kise doit avoir ses examens s'il veut continuer le basket. A l'approche de ceux-ci, il panique et demande de l'aide à son senpai, Kasamatsu. Ce dernier propose un pari à Kise afin de l'encourager pour ses révisions. Puis, arrive le jour des examens.  

    (Kasamatsu x Kise et Midorima x Takao avec l'apparition de Patate et Carotte)  

    Cette fanfiction se compose de 2 chapitres.  

    Bonne lecture ! 

     

     

     

    Chapitre 1 : Un pari 

     

    Kasamatsu : Hein ?! Même pas en rêve !  

    Kise : S’il te plait, Kasamatsu-senpai !  

      

    C’est dans le gymnase de Kaijo que Kise tente depuis 30 minutes de convaincre son senpai de lui venir en aide.  

      

    Kasamatsu : J’ai dit non !  

    Kobori : Pour une fois, sois sympa avec lui Yukio … 

    Moriyama : … Sinon il va encore se mettre à chouiner.  

      

    Une veine pulse sur le front du capitaine tandis que des larmes de crocodile apparaissent dans les yeux du mannequin.  

      

    Kasamatsu : Et pourquoi ça ne serait pas toi qui t’y colle !? 

    Moriyama : Parce que, premièrement, c'est à toi qu'il l’a demandé, et deuxièmement, tu as eu de meilleurs résultats que nous aux examens.  

    Kasamatsu : Tss … Fais chier ! Il n’avait qu’à pas être aussi idiot ! 

    Kise : Mais … Kasamatsu-senpai ! Je ne suis pas idiot, c’est à cause de mon travail de mannequin !  

    Kasamatsu : C’est ça cherches toi des excuses ! 

    Kise (snif) : Kasamatsu-senpai ! 

    Kasamatsu : Laisses tomber ! J’ai dit non ! 

    Kise : Kobori-senpai ! 

    Kobori : Ne sois pas aussi méchant avec lui Yukio.  

    Moriyama : En plus s’il arrête le basket à cause de l’échec de ses examens, il n’y aura plus de jolie fille pour nous regarder nous entrainer.  

    Kobori : Je pense que ce qu’il veut dire, c’est que Kise est un membre irremplaçable de l’équipe.  

    Moriyama : … Mouais … On n’a pas vraiment les mêmes priorités …  

      

    Kasamatsu tente de refuser cette requête en cherchant une autre excuse, crédible ou pas. Mais voir Kise avec les larmes aux yeux l’empêche de réfléchir correctement et lui fait presque de la peine.  

      

    Kise : Kasamatsu-senpai … 

      

    Une autre veine pulse sur son front. 

      

    Kasamatsu : C’est bon ! D’accord ! Mais je ne le fais pas gratuitement !  

    Kise : Hein ?  

    Kasamatsu : Tu as intérêt à faire tous ce que je te dis après ça ! 

    Moriyama : Ça ne change pas de d’habitude en faite.  

    Kobori : Je trouve aussi.  

    Kise (les yeux illuminés) : Ohhh ! Merci Kasamatsu-senpai ! 

      

    Kise se jette sur son senpai pour le prendre dans ses bras mais celui-ci anticipe ses mouvements et lui inflige un coup de pied qui a pour but de repousser un blond beaucoup trop démonstratif.  

      

    Kise (en tenant sa joue rouge) : Kasamatsu-senpai ! C’est méchant ! 

    Kasamatsu : La ferme Kise ! Va plutôt t’échauffer au lieu de me faire perdre mon temps ! 

      

    Kise tire une mine boudeuse mais s’exécute de peur d’énerver encore plus son ainé. Rapidement suivit par le reste de l'équipe, l'entrainement quotidien de basket se déroule comme à son habitude. 

     

     

    Après l’entrainement, Kasamatsu, qui était l’un des derniers présents, s’éclipse dans les vestiaires pour se changer. En s’introduisant dans les locaux il remarque que Kise et Moriyama sont toujours là. Il n’y prête pas plus d’attention et commence à se déshabiller.  

      

    Moriyama : Kise, on dirait que tu vas violer Yukio du regard.  

    Kise (sursaute les joues rouges) : Moriyama-senpai, arrêtes de raconter n’importe quoi !  

      

    Kise détourne le regard et se met sur la défensif, pensant que cette remarque allait irriter le plus vieux au point de se prendre un autre coup de pied. Mais Kasamatsu n'en fit rien. Au contraire, la réaction de Kise l’amuse. Il jette un regard discret à l’as de Kaijo et sourit en voyant les rougeurs sur ses joues. Ça fait un moment que tout le monde était au courant que le mannequin en pinçait pour leur capitaine.   

      

    Moriyama : Je ne raconte pas n’importe quoi. Si j’étais à la place de Yukio j’aurais peur.  

    Kise : Hein ? Pourquoi ?!  

    Moriyama : C’est évident … Ce faire reluquer par une fille est plus intéressant que par un garçon.  

    Kasamatsu : Laisses le tranquille. Ramènes toi Kise, on y va.  

    Kise : Où ça ?  

    Kasamatsu : Chez moi, c’est plus tranquille pour réviser.  

      

    Kise prend vite ses affaires et court derrière Kasamatsu pour le rattraper. Après quelques minutes de marche il entre dans le train mais comme à son habitude l’espace vital de Kise se fait envahir par des fans. Yukio reste en retrait et soupire de désespoir, il ne s’habituera jamais au fait d'avoir un ami aussi populaire. Le blond commence à discuter avec ces jeunes femmes par politesse mais jette des coups d’œil discrets sur l’objet de tous ses fantasmes.  

    Il perd le fil de la conversation lorsqu’au détour d’un énième regard plus insistant que les autres, il remarque la posture de Kasamatsu, qui était adossé à la porte vitrée, les bras croisés sur son torse et le regard dans le vague. Le visage pensif de son senpai était quelque chose de très mignon d’après lui et le jeune mannequin adore l’admirer lorsqu’il n’est pas crispé par la colère.  

    Le trajet se déroule correctement, ils arrivent rapidement chez le brun. Il salue poliment la famille de son senpai qui était réunie dans le salon pour discuter. Puis ils rejoignent la chambre de Kasamatsu et s’y installent.  

    Kise s’assoie sur la chaise du bureau, sort son cours de maths et tente de comprendre. Kasamatsu range certaines affaires puis décide de donner de l’attention à son kohai. Il colle son torse au dossier de la chaise, pose ses mains de chaque côté pour un meilleur appui et se penche afin de lire à son tour le cahier. Cette soudaine proximité perturbe le premier année qui sent ses joues se chauffer. 

      

    Kasamatsu : Qu’est-ce que tu n’as pas compris ?  

    Kise (se reconcentrant sur son cahier) : Heu … Tout.  

      

    Kasamatsu donne un coup de poing sur le haut de crâne de Ryouta agacé par sa réponse. 

      

    Kasamatsu : Sois plus précis, Kise ! 

    Kise : Mais je ne comprends vraiment rien Kasamatsu-senpai ! 

    Kasamatsu (soupire) : Bon, d’accord. On commence par ça alors.  

    Kise : Oui mais ça j’ai compris.  

    Kasamatsu (énervé) : Tu viens de me dire que tu n’as rien compris ! 

    Kise : Oui mais je ne suis pas bête au point de me pas comprendre ça. 

    Kasamatsu : Dis-moi plutôt ce que tu n’as pas compris au lieu de me faire perdre mon temps.  

      

    Kise baisse la tête. Derrière ses cheveux blonds, il tente de cacher son visage qui s’est attristé. Kasamatsu qui a remarqué le changement de comportement du plus jeune se penche un peu plus pour voir l’expression de l’autre. 

      

    Kasamatsu : Oï, Kise quand je te parle réponds.  

    Kise : …  

    Kasamatsu (soupire) : Qu’est-ce qu’il y a ? 

    Kise : … Je n’ai pas envie d’arrêter le Basket.  

    Kasamatsu : Alors donnes-toi les moyens de réussir les examens en révisant correctement, baka ! 

      

    Kasamatsu appuie sur le haut de la tête de Kise. Ryouta, après quelques secondes à lutter contre les agressions de son ainé, réussit à se dégager. Son regard croise celui du plus vieux, qui le gratifie d’un sourire attendrit qui change de son expression colérique.  

      

    Kise : Kasamatsu-senpai ?  

    Kasamatsu : Quoi ?  

    Kise : Je …  

    ??? (en frappant à la porte) : Yu-kun, propose à ton ami de diner avec nous. On va bientôt passer à table.   

    Kasamatsu : D’accord, on arrive.  

      

    La mère de Yukio redescend les escaliers. 

      

    Kasamatsu : Aller ! On descend n … Pourquoi tu as cette tête d’idiot ?  

    Kise : Kasamatsu-senpai, moi aussi je peux t’appeler Yu-kun ?  

    Kasamatsu : Quoi ?! Même pas en rêve.  

    Kise : Mais pourquoi ? Ça te va si bien ! 

    Kasamatsu : Le blond décérébré aussi te va bien, mais je ne t’appelle pas comme ça.  

    Kise : Maiiis … Tu peux m’appeler Ryo-chan, si tu veux. 

    Kasamatsu : Pourquoi je t’appellerais comme ça ?! 

    Kise : Kasamatsu-senpai …  

    Kasamatsu : Arrêtes de pleurer, on descend.  

     

    Kise acquiesce et les deux basketteurs partent rejoindre le reste de la famille pour diner. Le repas se déroule normalement puis ils retournent dans la chambre pour réviser.  

     

    Ca fait une semaine que Kise révise tous les soirs chez son senpai. Les examens se rapprochent à grand pas et le blond est de moins en moins confiant même si Kasamatsu est un excellent professeur contrairement à Kise qui est un bien pitoyable élève. Kise est assis sur le lit de son senpai avec un livre de maths ouvert devant lui et Kasamatsu, assit devant son bureau avec une copie en main. 

      

    Kasamatsu : Comment tu as fait pour avoir 8/20 à ce contrôle alors qu’on a déjà révisé ça ?! 

    Kise : C’est que …  

    Kasamatsu : Tu me désespères …  

    Kise (snif) : Mais ce n’est pas ma faute … 

    Kasamatsu : Tu te rends compte que si tu continues comme ça, tu vas vraiment devoir arrêter le basket ?  

    Kise : … Je sais … Mais c’est trop dur pour moi tout ça !  

    Kasamatsu : Ce n’est pas dur ! Tu n’es juste pas concentré !  

      

    Kise pleure encore une fois, sauf que cette fois-ci ce ne sont pas de fausses larmes. Kasamatsu se rapproche du blond pour le prendre dans ses bras afin de le consoler mais se stoppe. Il se gratte nerveusement la tête et cherche une solution.  

      

    Kasamatsu : Un pari, ça te tente ?   

    Kise : Hein ?  

    Kasamatsu : Si tu arrives à avoir 14 à tes examens, tu peux me demander ce que tu veux.  

    Kise : 14 ?! 

    Kasamatsu : Par contre, si tu n’y arrives pas, tu deviens mon esclave !  

    Kise : Mais c’est impossible 14 !  

    Kasamatsu : Il va donc falloir que tu réussisses l’impossible.  

    Kise : Kasamatsu-senpai !  

    Kasamatsu : Ça ne sert à rien de pleurer, tu n’as pas le choix.  

      

    Kasamatsu jette un regarde menaçant. 

      

    Kise (en baissant la tête) : Mais… Tu entends quoi par tous ce que je veux ?  

    Kasamatsu : Exactement ce que ça signifie.  

    Kise (en rougissant) : Oui mais si … Heu … 

      

    Kise cherche une formulation qui ne fera pas fuir son senpai (ou qui n’attirerait pas le poing de ce dernier sur sa tête).  

     

    Kasamatsu (s’impatientant) : Mais si quoi ? 

    Kise : C’est que …  

      

    Kise commence à jouer nerveusement avec ses doigts. Kasamatsu troque son expression dépitée pour une expression amusée. Comme tout le monde le sait, Kasamatsu est un sadique, et il avait remarqué depuis un bon bout de temps que son kohai en pinçait pour lui. Il suffit de voir la tête qu’il fait quand il voit son aîné sortir de la douche du lycée avec simplement une serviette nouée à la taille, il est au bord de l’hémorragie nasale devant ce corps de rêve. Kasamatsu se rapproche de son cadet (qui avait toujours la tête baissée) et vient lui murmurer des paroles près de l’oreille. 

      

    Kasamatsu (avec une voix douce) : Tu n’es vraiment pas possible Ryouta. Quand je dis « tous » ça signifie « tous ». Il n’y pas d’autre interprétation possible.  

      

    Kise se raidit et rougit un peu plus (si c’est possible).  

      

    Kise : Ka … Sa … Matsu … Senpai.  

    Kasamatsu (toujours aussi près) : Oui ?   

    Kise (mort de honte et avec une faible voix) : Tu ne devrais pas dire ça à la légère.   

     Kasamatsu (en posant sa main sur la cuisse de l’as de l’équipe) : Pourquoi ça ?  

      

    Kise déglutit et recule légèrement pour reprendre son souffle. Il reste droit comme un piquet pendant plusieurs secondes et finit par péter les plombs.  

      

    Kise : AH !  

      

    Le plus jeune s’étale sur le lit avec son avant-bras devant le visage pour cacher ses rougeurs, qui sont facilement devinables. Kasamatsu, face à l’attitude enfantine du blond, explose de rire.  

      

    Kise : Ce n’est pas drôle !   

    Kasamatsu : Tu dis ça parce que tu ne vois pas la tête que tu fais.  

      

    Kise gonfle ses joues comme un enfant qui boude, et se retourne sur le ventre pour faire dos à Yukio. Le brun sourit tendrement et vient se poser sur l’autre garçon.  

     

    Kise (grimaçant) : Kasamatsu-senpai, tu sais que tu n’es pas léger.  

    Kasamatsu : Ça signifie quoi ça ?  

    Kise (en imitant la voix de Kasamatsu) : Exactement ce que ça signifie.  

      

    Kasamatsu frappe Kise sur l’arrière de la tête pour cette réplique insolente mais rit malgré lui, Kise rigole lui aussi. Après quelques secondes, Kise se calme et enfouit sa tête dans les draps.  

     

    Kasamatsu : Ça ne va pas ?   

    Kise (la tête toujours dans les draps) : Lio dhf sdq iu …  

    Kasamatsu : Je ne comprends rien du tout, sort ta tête idiot.  

      

    Kise retourne la tête sur le côté pour dégager son visage mais reste silencieux.  

      

    Kise : Est-ce que tu aimes quelqu’un Kasamatsu-senpai ?   

    Kasamatsu : Pourquoi cette question, d’un coup ?   

    Kise : Si tu ne veux pas répondre ce n’est pas grave.  

    Kasamatsu (soupire) : Peut-être … Et toi ?  

    Kise : Oui.  

    Kasamatsu (en souriant) : Oh… et c’est une fille de ta classe ? 

    Kise (hoche la tête négativement) : … 

    Kasamatsu : … Un garçon peut-être ?  

      

    Kise replonge sa tête dans les couvertures complètement gêné.  

      

    Kasamatsu (sourire sadique) : J’ai vu juste alors… C’est peut-être, Kuroko ?  

      

    Kise se retourne brusquement pour faire face à Yukio.  

      

    Kise : Bien sûr que non !   

    Kasamatsu : Alors qui ?  

      

    Kise rougit et détourne son regarde de celui du brun qui avait une lueur de défis.  

      

    Kise : C’est … c’est toi.   

    Kasamatsu : Pardon ? J’ai mal compris.  

    Kise : Kasamatsu-senpai, je t’aime ! 

      

    Kasamatsu rigole et s’allonge confortablement sur le plus jeune pour le prendre dans ses bras.  

      

    Kasamatsu : Moi aussi, idiot.  

      

    Kise cale son visage contre le torse puissant de Kasamatsu, tant dis que le brun laisse ses mains se balader sur le ventre de son cher kohai.  

      

    Kise : Kasamatsu-senpai, tu … Tu chatouilles.   

    Kasamatsu : T’es vraiment pas possible Ryouta.  

      

    Kasamatsu prend le visage de Kise dans ces mains et rapproche son visage lentement … Très lentement. Kise ferme les yeux en attendant la suite… mais qui n’avait pas l’air d’arriver, donc il ré-ouvre les yeux.  

      

    Kasamatsu : 14.   

    Kise : Hein ? Tu n’es pas sérieux ? 

    Kasamatsu (en se relevant) : Très sérieux, retour aux révisions.  

    Kise (les larmes aux yeux) : Kasamatsu-senpai ! 

     

     

     

    • Commentaires :

      

     Patate : Alors ? Tu en penses quoi ? 

    Carotte : ... 

    Patate : Tu es morte ? 

    Carotte : Sérieusement, j’étais à fond dedans et là, rien ... 

    Patate : Comment ça rien ? 

    Carotte : Je me suis pris un mur ! Comment tu as pu me faire ça sérieux ?! 

    Patate : Faire quoi ? 

    Carotte : Maaiiiss ... je voulais un bisou moi ! Je suis frustrée, là ! 

    Patate : C'est parce que j'aime quand les gens sont frustrés ! Je trouve ça trop drôle. ;-) 

    Carotte : Pfff... 

    Patate : J’espère que vous aussi vous êtes frustrés, et que ça vous donne envie de lire la suite.  

    Carotte : Sadique.  

     

    Patate : Merci. 

     

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  • Chapitre 2 : Tricherie 

      

    Après plusieurs semaines de révisions intenses, Kise décide d’aller voir Midorima à la sortie de son lycée, seulement deux jours avant les examens. Il attend patiemment que son ancien camarade finisse les cours.  

      

    Midorima : Kise ?  

    Kise : Ah Midorima-cchi !  

    Midorima : Que fais-tu ici ?  

    Takao (en courant vers les deux autres) : Shin-chan ! On rentre ensemble ? … Kise ?  

    Kise : Salut, ça va ?  

    Takao : Ça va, mais tu fais quoi ici ?  

    Kise : Heu … J’ai besoin d’aide pour les examens, prête-moi ton crayon magique.  

    Midorima : Laisse tomber, je ne suis pas une âme charitable.  

    Takao : Côtoyer d’autres particuliers ne fait clairement pas partie de ses priorités.  

    Kise : Midorima-cchi ! Pourquoi ? Pourtant tu as aidé Kagami-cchi ! 

    Midorima : C’était contre ma volonté.  

    Kise : Snif !  

      

    Takao regarde la scène amusé. Il sait pourquoi Midorima tente de se soustraire rapidement de la conversation. Ils avaient prévu une petite soirée en amoureux plutôt dénudée (traduction : Takao avait stalké Shintaro jusqu’à qu’il accepte d’aller aux sources chaudes avec lui).  

      

    Takao : Kise-kun pour te consoler tu n’as qu’à venir aux sources chaudes avec nous.  

    Midorima : Hein ?  

    Takao : Je me sens d’humeur charitable contrairement à toi Shin-chan.  

      

    Midorima lance un regard mauvais à son coéquipier qui se contente de sourire comme à son habitude. Puis il soupire, s’avouant vaincu. Il pose son sac par terre et fouille dedans pour en sortir un crayon.  

      

    Takao : Oh tu as changé d’avis Shin-chan ? Je peux savoir pourquoi ce soudain changement ?  

    Midorima : Tu poses trop de question, Takao. (S’adressant à Kise) Ne compte pas trop sur ça, si tu veux réussir tes examens.   

    Takao : Hahaha ! Qu’il est chou le crayon.  

      

    Takao regarde avec un sourire moqueur le petit aigle imprimé sur le crayon. Midorima remonte ses lunettes comme à son habitude légèrement embarrassé par la réflexion de son coéquipier.  

      

    Kise : Oh ! Merci ! 

      

    Kise prend Midorima dans ses bras devant un Takao spectateur, complètement jaloux. Kise remarque l’expression boudeuse de Takao et décide de s’écarter de Shintaro en se grattant l’arrière de la tête un peu gêné.  

      

    Takao : Bref … On y va Shin-chan ? On passe d’abord par chez moi.   

    Midorima : De toute façon je n’ai pas le choix, c’est toi qui pédale.  

    Takao : Shin-chan ! En fait tu me prends vraiment pour ton larbin !  

    Midorima : Ce n’est que maintenant que tu t’en rends compte.  

    Takao (en boudant) : Shin-chan ! 

      

    Kise décide de les saluer et de s’en aller avant de se retrouver face à une de leurs scènes de ménages.  

    Deux jours plus tard, Kise se retrouve devant sa feuille d’examen dans la même salle que Hayakawa et quelques autres camardes de classe.  

      

    L’examinateur : Donc … N’oubliez pas d’éteindre votre téléphone.   

    Hayakawa (debout sur sa chaise en brandissant un poing vainqueur) : J’vais assurer au max !!   

    Patate : Il est chaud ! Je pari qu’il va s’évanouir à force de réfléchir comme la dernière fois.  

    Carotte : Hahaha ! T’imagines ? En plus s'il s’évanouit, on n’aura tous notre examen d’après le règlement.   

    Patate (les yeux qui brillent) : Cool. Vas-y Hayakawa-kun ! Je suis avec toi ! 

    Hayakawa (chaud Patate): Ouaiiis !  

    L’examinateur : Non mais vous allez vous taire, c’est une salle d’examen ! 

      

    Après une demi-heure d’examen qu'Hayakawa avait passé à regarder la feuille sans pouvoir écrire quoi que ce soit tout comme Kise (au bord des larmes), un professeur passe devant la salle et fait signe à l’examinateur de le rejoindre. Ce dernier jette un petit coup d’œil aux élèves qui ont l’air concentré sur leur devoir. Il juge donc qu’il n’est pas nécessaire d’appeler un autre professeur pour les surveiller (et c’est trop long de chercher un autre professeur). Il sort de la salle discrètement pour rejoindre son collègue.  

      

    Patate : Que c’est mignon, il a trop confiance en nous.   

    Carotte : Grave, tu fais quoi là, Patate-chan ?  

    Patate (sort son téléphone) : A ton avis ?   

    Carotte (à peine étonné) : T’es sérieuse ? Tu vas tricher ?  

    Patate : Ce n’est pas de la triche, juste une petite aide plus ou moins légale.   

    Carotte : Vas-y, balance les réponses, moi aussi je veux une aide plus ou moins légale. 

    Patate : T’inquiètes.  

      

    Patate sort son téléphone et donne les réponses aux autres élèves présents dans la salle.  

      

    Patate : Là c’est le 14 assuré !   

    Kise : Pari gagné !  

    Carotte : Grave ! Viens on s’en va, la flemme de réfléchir plus.   

    Patate : Comme si tu avais réfléchit.  

      

    Patate et Carotte se lèvent pour aller poser leur copie respective sur le bureau de l’examinateur et s’apprêtent à sortir de la salle après avoir émargé la feuille des présents à l’examen et d'avoir récupéré leurs affaires. L’examinateur rentre dans la salle et voit les deux étudiantes qui s’apprêtent à sortir.  

      

    L’examinateur : Fini ?  

    Patate & Carotte : Ouaip …   

    Hayakawa (en se levant) : Moi … au …ssi  

    Carotte : Tu fais une sale tête tu sais Hayakawa-kun ? 

      

    Hayakawa reste quelques secondes statufié pour finir par s’étaler sur le sol.  

      

    Patate : Purée ! Il s’est évanouit !   

    Carotte (plus concentré sur son Yaoi que sur autre chose) : Tu as gagné ton pari Patate-chan.  

    Patate : C’était tellement prévisible. 

    L’examinateur (collant son téléphone à son oreille pour appeler les urgences) : L’examen est annulé.  

    Kise (en secouant le corps inerte de Hayakawa dans tous les sens) : NON ! Hayakawa ! Réveille-toi !!  

    L’examinateur : Oï ! Arrêtez ça !  

    Patate : Tu vas finir par le tuer pour de bon, Kise-kun.  

     

    Après quelques heures Hayakawa se réveille à l’infirmerie avec Kise à son chevet, Patate (pour vérifier qu’il ne tente pas de le tuer à nouveau) et Carotte (traîné de force par Patate).  

      

    Carotte (en se plaignant) : Cool, il est réveillé. Ce n’est pas que je m’ennuie, mais un peu comme même. Mon Yaoi ne va pas se lire tout seul, vous savez ?  

    Patate (ignore Carotte) : Bien dormit Hayakawa-kun ?   

    Hayakawa : Heu … Oui, pourquoi je suis ici ?  

      

    La porte de l’infirmerie s’ouvre pour laisser passer Kasamatsu énervé et Kobori souriant.  

      

    Kobori : Yo ! Ca v…  

    Kasamatsu : Vous avez intérêt à me dire pourquoi vous avez séché l’entrainement de l’après-midi !   

    Kise (le regard pétillant): Kasamatsu-senpai !  

      

    Kise se jette vers son senpai dans le but de lui faire un câlin, mais ce dernier le remet à sa place sans plus de cérémonie. 

      

    Carotte : Pendant les examens cet idiot s’est évanouit.  

    Patate : Tu as trop de compassion Carotte-chan.   

    Kasamatsu : Je n’en ai strictement rien à faire ! L’entrainement c’est l’entrainement ! Même avec un pied dans le plâtre pas question d'en rater un !  

      

    L’aura menaçant de leur senpai a eu raison des deux lycéennes qui tentent discrètement de s’enfuir par la porte d’entrée mais se retournent en entendant la voix du vice-capitaine de l’équipe de basket.  

      

    Kobori : Tu es trop cruel Yukio. Alors ça c’est bien passer les examens ?   

    Kise : Génial ! J’aurais plus de 14 ! Donc j’ai le droit de te demander tout ce que je veux, Kasamatsu-senpai.  

    Kasamatsu (choqué) : Plus de 14 !?  

    Carotte : Mais je te rappelle que l’examen est annulé.  

    Kise : Mais … Dans… Dans tous les cas j’aurais eu plus de 14 !   

    Kasamatsu (énervé) : Comment tu peux être sur d’avoir plus de 14 !?   

    Patate (le plus naturellement du monde): Parce qu’on a triché.   

    Carotte (paniquée) : Putain, mais t’es bête. C’était la dernière personne à qui il fallait le dire.   

    Patate : Mais il est où le problème, de toute façon il a été annulé.  

    Kise : Et j’ai eu plus de 14, Kasamatsu-senpai.  

      

    Le silence s’installe dans la pièce, l’aura menaçante de Kasamatsu envahit toute la salle. 

      

    Kasamatsu : Entrainement 3 heures ! Pour tous !   

    Hayakawa : Pou’moi aussi ?   

    Kasamatsu : Surtout pour toi !   

    Carotte : Bon… Je pense qu’on est de tro…   

    Kasamatsu : Où tu comptes aller, j’ai dit entrainement pour tous.  

    Patate & Carotte (au garde à vous) : Ok !  

     

    Dans le gymnase l’entrainement commence. Au bout d’une minute Carotte rendit l’âme, tandis que les corps inertes de Patate et Hayakawa (car ils n’avaient rien avalé depuis ce matin là) gisaient au sol au bout de 10 minutes. Mais ce n’est pas pour autant que Kasamatsu décide d’arrête l’entrainement. Il torture Kise encore 2h.  

      

    Kasamatsu : C’est bon tu peux arrêter.  

      

    Kise sort du terrain un peu déprimé et s’assoit sur le banc.  

      

    Kasamatsu : Tu es étrangement silencieux.   

    Kise : Ce n’est pas juste ! J’ai eu plus de 14... Enfin j’aurai pu avoir plus de 14.  

    Kasamatsu : On se demande comment ? Et d’ailleurs, j’ai gagné mon pari vu que tu as triché, ça mérite une punition.   

    Kise (esquisse un mouvement de recul) : Mais…  

    Kasamatsu (s’assoit à côté de Kise) : Donc, tu es mon esclave à partir de maintenant.   

    Kise : Ça… Ça veut dire quoi, devenir ton esclave ?   

    Kasamatsu (en sourient) : Exactement ce que ça signifie. Approche.  

      

    Kise, apeuré, se rapproche lentement mais prudemment. Kasamatsu qui commence à s’impatienter, attrape le cou du mannequin et plaque ses lèvres sur les siennes. Kise sent le rouge lui monter aux joues. Après quelques secondes Kasamatsu recule et soupire.  

      

    Kasamatsu : Kise, tu es crispé, ce n’est vraiment pas agréable de t’embrasser.   

    Kise : Hein ?! 

      

    Kise baisse la tête en pleurant comme à son habitude. Jamais on ne lui avait dit qu’il embrassait mal. Kasamatsu sourit et renverse Ryouta.  

      

    Kasamatsu : Détends-toi.   

    Kise : Hum…  

      

    Kasamatsu embrasse de nouveaux son cadet, mais pour le décrisper il passe sa main sous son maillot.  

      

    Kise : Mmmh…  

      

    Il masse son ventre tout en embrassant son cou, le léchant et le mordant.  

      

    Kise : Ah !  

    Kasamatsu : Je t’interdis de crier, tu risques de réveiller les trois décédés.  

      

    Kise met sa main devant sa bouche pour ne pas laisser d’autres sons s’échapper.  

    Kasamatsu remonte son maillot et vient lui mordre les tétons, de son côté le blond tente de retenir ses cris. Mais en bon sadique, Kasamatsu voulait torturer encore plus son kohai, il descend sa main vers le short bleu. Il y introduit sa main et vient taquiner l’entre-jambe de Ryouta.  

      

    Kise : AAH !   

    Carotte (se réveillant) : Qu’est ce qu… ?  

      

    … Mais se stoppe en voyant la scène en face d’elle. Sur un banc non loin, le capitaine de l’équipe de basket est à cheval sur son kohai, le torse découvert, avec sa figure à quelques centimètres de l’autre et sa main dans son pantalon.  

      

    Carotte (saigne du nez et rend l’âme) : Mon dieu… Je peux mourir heureuse.  

      

    « Sérieux, elle n’aurait pas pu faire semblant de rester évanouie comme moi ? », pense Patate.

      

     

    • Commentaires : 

     

    Patate (s'écroule sur son lit) : Enfin fini ! 

    Carotte (Pleurant de rire à 23h <= sans exagération) : Hahaha !  

    Patate (écoutant Carotte exploser de rire) : C'est bon, je l'ai perdu !  

    Carotte : Mais pourquoi tu me fais passer pour une perverse accro au Yaoi ?  

    Patate : C'est parce que tu l'es. 

    Carotte : Pas autant que toi ! Et puis je suis discrète, moi... 

    Patate : C'est parce que j'ai envie de paraître stylée devant nos lecteurs. 

    Carotte : Non mais chercher pas, tu tiens un blog Yaoiste je te rappelle, crédibilité 0 ! 

    Patate : Bref, j’espère que ça vous a plût. Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas à en laisser. 

    Carotte : Quémandeuse ! Tu veux une petite pièce ? 

    Patate : Je te rappelle que tu étais la première à en quémander, banane ! 

     Carotte : Pastèque !  

     

     

     


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