• Chapitre 15 :

    On dirait que tu caresses un chien !

     

    Kasamatsu : Action !

    Hyuuga : Fais quelque chose de gentil à Kise pour une fois.

    Takao : C'est ton moment, Kise !

    Kasamatsu : La ferme !

     

    Kasamatsu réfléchit. « Quelque chose de gentil ? A Kise ? ». Il n’a tellement pas l’habitude d’être gentil avec son kohai, qu’aucune idée ne vient. Il regarde Kise, espérant trouver une idée … Mais rien. Il se tourne vers Murasakibara et Himuro … Mais rien non plus.

     

    Aomine : Tu comptes rester comme ça longtemps ?

    Kasamatsu : Laisses-moi réfléchir !  

    Kise : Un câlin ?!

    Kasamatsu : Non ! 

    Kise : Un bisou ?!

    Kasamatsu : Tu m’empêches de réfléchir, Kise ! 

    Kise : Des abdos ?!

    Kasamatsu (frappe dans les côtes de Kise) : Tu me soules avec ça !

     

    Kise étouffe un cri de douleur, et se recroqueville sur lui-même en se tenant les côtes.

     

    Kasamatsu : Kise ?  

    Kise (toujours recroquevillé) : Hum …

     

    Kise tente de répondre mais il n’y arrive pas.

     

    Kasamatsu : Kise, ça va ?

     

    Kasamatsu s'accroupit afin de se mettre au même niveau que Kise.

     

    Kasamatsu : Hey, t’as vraiment mal ?!

     

    Kise relève la tête affichant un visage souriant.

     

    Kise : Non, pourquoi ?

    Kasamatsu : … Tu me prends pour l'une des groupies qui te tournent autour ou quoi ?!

    Kise (déconcerté) : … Huh ?

    Kasamatsu : C'est ton sourire de mannequin ça, pas d'abruti ! T'as cru que je n'allais pas le remarquer ?

    Kise : Senpai …

    Kasamatsu : Laisses moi voir.

    Kise (surprit) : Hein ?

    Kasamatsu : Ouvres ta chemise !

    Kise (choqué) : Quoi ? Non je t'assure …

     

    Kise n'a pas le temps de terminer sa phrase que Kasamatsu soulève l'habit du blond avant d'inspecter le torse de son kohai. Le flanc droit de celui-ci est rouge. Le regard de Kasamatsu croise celui de Kise qui comprit ce que pensais son senpai, « Je savais que tu mentais, espèce de crétin ! ». Kasamatsu hésite un moment puis décide de vérifier si l'état de Kise n'est pas plus grave qu'il ne le pensait, il vérifie donc qu'il n'y a pas de côte cassée en appuyant avec sa main pour devinait la forme de os. Kise frissonne à ce contact à cause de la douleur mais surtout à cause de l’agréable sensation de la peau de son senpai sur la sienne. Kasamatsu finit sa vérification, heureusement, il semble que Kise n'aura rien de plus qu'un hématome à cet endroit. Kasamatsu relève la tête vers Kise qui recule un peu.

     

    Kasamatsu : Ce n’est pas très grave, c’est juste un peu rouge … Pourquoi tu fais cette tête ?

     

    Kise regarde Kasamatsu, les joues rouges, bouche bée sans pouvoir répondre à la question de Kasamatsu.

     

    Kasamatsu : Kise, réponds …

    Kise : Kasamatsu-senpai, je …

    Kasamatsu : T'es vraiment qu'un idiot !

     

    Toujours accroupit, Kasamatsu soupire avant de regarder fixement Kise dans les yeux ce qui déstabilise le plus jeune. Une main vient se poser sur la tête de Kise avant de lui caresser les cheveux.

     

    Kise : Kasamatsu-senpai ? Qu'est-ce que tu fais ?

    Kasamatsu : Un truc gentil, ça ne se voit pas ?

    Kise : Euh … Bah …

    Kagami : On dirait que tu caresses un chien !

    Kasamatsu : Quoi ?!

    Kise : Si tu pouvais mettre un peu moins de force … 

    Kasamatsu : Comment ça, moins de force ? Tu es trop fragile, Kise !

     

    Kasamatsu s'énerve, pour une fois qu'il essaye de faire quelque chose de gentille à Kise, il pourrait au moins faire semblant d'apprécier, cet ingrat ! Kasamatsu a envie de frapper Kise mais il se retient et retourne à sa place tentant de se calmer.

     

    Kasamatsu : Je ne ferais rien de plus pour ce décérébré !

    Hyuuga : C'était déjà bien de l'ausculter.

    Takao : C'est quand même lui qui lui a fait mal.

    Midorima : S'il n'était pas aussi stupide, il ne se ferait pas frapper, nanodayo.

    Takao : Aah …

    Midorima : Si tu continues à être aussi stupide que lui, tu vas subir le même sort !

    Takao : Le même sort ? Tant que tu m'auscultes après, Shin-chan, je veux bien.

    Midorima : Tu peux toujours rêver !

    Takao : Mais je le fais déjà …

    Midorima : Takao !

     

    Kasamatsu soupire en se penchant pour saisir la bouteille et la faire tourner. Elle finit en face d’Aomine.

     

    Aomine : Vérité.

    Kagami : Je croyais que tu n’étais pas un lâche ?

    Aomine : Caisses-toi ! Je suis crevé !

    Kagami : Mouais … Bien sûr …

    Kasamatsu : Comment se fait-il que tu sois attiré par Kagami, alors qu’il n’est pas une fille ?

    Aomine : Qui t’as dis que j’étais attiré par Kagami ?

    Kuroko : Aomine-kun, sois honnête.  

    Akashi : Réponds correctement, Daiki.

    Aomine : Tsss …

     

    Aomine réfléchit à une réponse ou plutôt il se pose lui-même la question.

     

    Aomine : Hum … Je n’en sais rien, moi.

     

    Personne ne parle, pour laisser Aomine méditer tranquillement à cette question. Mais après quelques secondes, le visage d’Aomine de durcit laissant transparaitre une expression de dégout. Kagami, de son coté, comprend clairement que Daiki est dégouté par l’idée d’être attiré par un autre homme. Kasamatsu, quand à lui, regrette d’avoir posé cette question, il s’attendait à ce que le joueur de Touhou lance une pique à Kagami et non à ça. Murasakibara se retourne vers Himuro.

     

    Murasakibara : Pourquoi tu as accepté de sortir avec moi, Muro-chin ? Avant moi, tu n’es jamais sorti avec un homme, non ?

    Himuro : J’ai surtout aimé ton coté enfantin contrairement à ton physique qui est intimidant mais à la fois protecteur. Je ne pense pas que ce soit aussi important que ça.

    Murasakibara : Ooooh …

     

    Les autres comprennent rapidement le manège de deux autres et se retourne vers Aomine. Aomine, les regarde, puis sourit en comprenant que ce n’est pas si grave que Kagami soit un homme. Il tourne le visage vers Kagami qui se posait lui aussi beaucoup de questions.

     

    Aomine : Je ne sais pas, mais je pense qu’un corps aussi sexy ne laisse personne indifférent.

     

    Dans une situation pareille, Kagami aurait sans doute dit «  Crève ! » « Ferme-la ! » ou d'autres répliques similaires. Mais il ne fait rien de tout cela, se contentant de sourire en fixant le sol. Il est rassuré. Aomine prend la bouteille et la tourne. Celle-ci s’arrête en face de Kise.

     

     

     


    2 commentaires
  • Chapitre 16 :

    Cul sec !

     

    Kise : Action.

     

    Aomine se lève pour prendre une bouteille qui était posée sur le plan de travail dans la cuisine.

     

    Kagami : Où t'as trouvé ça ?

    Aomine : Dans la cuisine, baka !

    Kagami : C'est à Alex !

    Aomine : Et ?

    Hyuuga : Vas reposer ça !

    Aomine : Non, fais pas ton rabat-joie !

    Kagami : Reposes ça !

    Aomine (tend la bouteille d’alcool à Kise) : Cul sec !

    Kasamatsu : Pas question, il est encore mineur !

    Aomine : Rooh … ! C’est bon, ça ne va pas le tuer.

    Kasamatsu : J’ai dit non, changes d’action !

    Hyuuga : Je suis d’accord avec Kasamatsu, changes d’action.

    Aomine : Non.

    Hyuuga : T’as dit quoi là ?!

    Aomine : C’est ça ou je le demande de se déshabiller complètement !

    Kasamatsu : Même pas en rêve !

    Takao : C’est trop mignon, il est jaloux !

    Kasamatsu : La ferme !

    Takao (s’accrochant à Midorima) : Shin-chan !

    Midorima : Arrêtes ça, Takao !

    Kise : Je pense que je n’ai pas mon mot à dire.

    Himuro : Je pense aussi.

    Kasamatsu : … Bon d’accord pour l’alcool mais seulement la moitié.

    Aomine : Pfff … C’est pourri !

    Akashi : N’insistes pas plus, Daiki.

    Aomine : Tsss …

     

    Kise prend et boit une gorgée.

     

    Kise : Putain ! C’est fort !

    Aomine : Sans blague. Et j’ai dit cul sec !

    Midorima : Je crains le pire.

    Kagami : Déjà que sobre il raconte que des conneries. Je n’imagine pas bourré.

     

    Kise porte de nouveau la bouteille à ses lèvres et commence à en boire le contenu. Après avoir bu un peu moins de la moitié, il la pose et se prend la tête entre ses mains.

     

    Aomine (en prenant la bouteille) : Pfff … petite nature.

     

    Aomine boit une gorgée à son tour.

     

    Aomine : Putain c’est vrai que c’est fort !

    Kagami : Nul !

    Aomine : Ta gueule !

    Kasamatsu : Kise, t’es en vie ?

    Kise : Kasamatsu-senpai … ?

    Kasamatsu : Qu’est-ce qu’il y a ?

    Kise : J’ai mal à la tête.

    Kasamatsu : Profites-en pour te taire, alors.

    Kise : Kasa …

     

    Kasamatsu le prend sur le ton de la rigolade, mais se met à paniquer quand Kise tombe sur le sol, inerte.

     

    Kasamatsu : Kise ! Oï ! Kise !

     

    Kasamatsu, paniqué, s’approche du corps allongé par terre mais est vite rassuré en voyant le torse de jeune homme se soulever à allure régulière et en l'entendant prononcer son nom dans son sommeil.

     

    Akashi : Il s’est endormi.

    Takao : Je pense qu’il est en train de faire de beaux rêves !

    Midorima : Tais-toi Takao !

    Kagami : Il faut peut-être le réveiller ?

    Kuroko : Non je pense qu’il vaut mieux le laisser.

    Murasakibara : Peut-être que si on lui propose des bonbons il va se réveiller.

    Himuro : Ne dis pas de bêtises, Atsushi.

     

    Kasamatsu se penche au-dessus de Ryouta et le regarde dormir un long moment.

     

    Takao : « Il est trop chou, quand il dort. J’ai envie de voir son visage déformé par le plaisir sous les caresses de mes mains. », pense Kasamatsu. Mais il se sent honteux d’avoir pensé ça de son jeune protégé et constate qu’une certaine partie de son anatomie se chauffe.

    Kasamatsu : Ta gueule !

    Midorima : Tu n'es qu'un pervers Takao !

    Takao : Je ne vois pas pourquoi, je pensais à ses joues.

    Himuro : Tu n'es pas crédible.

    Kiyoshi : Il se penche doucement pour admirer le visage du bel endormit afin de capturer ses lèvres pour y déposer un doux baiser d’amour espérant un beau réveil pour ce dernier afin de l’entendre prononcer son prénom dans un murmure remplit d’envie.

    Hyuuga : Tu ne vas pas t’y mettre, toi aussi !

    Aomine : Il pose sa main sur la cuisse du comateux, et remonte jusqu’à son entrejambe pour le caresser. Mais voyant l’expression de luxure sur le visage de l’autre homme, il décide de passer la barrière du pantalon en le déboutonnant afin d’y introduire ses mains.

    Kagami : T’es complètement malade !

    Himuro : Je préférais la version de Kiyoshi-san.

    Murasakibara : Je la trouve pas mal la version de Mine-chin.

    Kasamatsu : Vous allez arrêter vos conneries !

     

    Kasamatsu retourne à la contemplation de Kise se demandant s’il fallait le réveiller. Au bout d’un moment il soupire et prends la veste de ce dernier et entreprend de l’habiller. Apres avoir fini sa tâche, enfile son gilet et relève le blond pour le porter.

     

    Kasamatsu : Je l’emmène.

    Himuro : Où ça ?

    Kasamatsu (hésitant) : … Il habite loin, et je ne me vois pas le porter jusqu’à la bas. Je l’emmène chez moi.

    Takao (en faisant un clin d’œil) : Ohhh … Bonne nuit, alors.

    Kasamatsu : Ne t’imagines pas des trucs bizarres !

    Himuro : Mais il va bien falloir que tu le déshabilles pour qu’il n’ait pas trop chaud pendant qu'il dort …

    Kagami : … Que tu restes à côté de lui au cas où il ait un problème à cause de son état lamentable.

    Kuroko : Tu dois donc dormir avec lui …

    Murasakibara : Dans le même lit.  

    Kasamatsu : Même pas en rêve !

    Akashi : Tu n’as pas d’autre choix, sinon il risque de mourir accidentellement cette nuit.

    Aomine : N’oublies pas les abdos.

    Kasamatsu : Tss … Au revoir !

     

    Kasamatsu place Kise sur son dos et s’en va sous le regard amusé des autres.

     

     


    3 commentaires